Étudier l’inaction climatique comme une « résistance à l’urgence »

La crisecolocique L’ouvrage part d’un paradoxe. D’un côté, on peut énumérer une longue liste de déclarations collectives qui enjoignent depuis une quarantaine d’années à la   protection de la nature – de la Convention-cadre des Nations Unies de 1992 à la conférence de Copenhague de 2009, en passant par le Protocole de Kyoto de   1997. De l’autre, on ne peut que constater notre incapacité à transformer ces injonctions en actions concrètes – incapacité qui va de la simple inaction,   individuelle ou collective, au climato-scepticisme strict dont l’administration Trump (et notamment l’annulation du Clean Power Plan) offre l’exemple le plus net.   C’est pour expliquer cet écart entre ce qu’on « sait » (devoir faire) et ce qu’on « fait » effectivement que Cosimo Schinaia fait appel au concept de « résistance »   (le premier chapitre de l’ouvrage s’intitulant « Le processus de résistance à l’urgence climatique ») : il désigne par-là l’ensemble des mécanismes psychiques de   déni ou de refoulement qui permettent d’éviter de garder en tête la représentation stressante de la catastrophe climatique.

 

          leggi tutta la recensione al sito https://laviedesidees.fr/Le-deni-du-trauma-climatique

News